Sans titre.

Publié le par Ley Deeburg

                      Un de mes proches a reçu sur sa messagerie internet un mail. Pas n'importe lequel. C'était un message qui, selon l'auteur circulait entre les réseaux de police. Allez savoir..

                       La première partie expliquait dans des termes frappeurs que la France était en danger et qu'il fallait que ce message soit vu par le plus de monde possible "pour le bien de la France". Qu'un tract haineux envers les Français circule et que la menace grandit de jours en jours .Il affirme que vous agirez en bon citoyen si vous le faites passer... Et le reste du mail retranscrit les phrases d'un tract islamiste en antisémite grossier et violent. Je ne suis pas là pour répéter cet appel à la violence et la destruction.

                      J'ai été doublement choquée par ce message : non seulement par les propos anonymes tenus dans le tract mais aussi par l'élan de haine mutuelle entre "islamistes" et "Français" qui était en train d'être amplifié par cet acte de diffusion. 

 

Non, nous n'agissons pas pour le bien du peuple en leur offrant patriotiquement une raison de haïr davantage.

Non, nous ne sommes pas de bons citoyen à alimenter la peur de l'autre et la violence contre "les étrangers".

Non, nous ne prévenons pas les citoyens français du danger qui les menace en leur présentant un amalgame grotesque d'une religion dont il est "à la mode" de se méfier.

 

                      Non. On nous incite à détester celui qui n'est pas comme nous, à frapper les premiers même si rien n'a été fait, à approuver les mesures qui vont sûrement être prises.. Et surtout, on donne des "arguments", pour acquiescer gentillement auxmots anesthésiants qu'on nous bourre dans le crâne. On nous sert sur un plateau des fausses preuves pour être convaincu de ce qu'ils nous disent depuis toujours..

 

                      Ce tract n'a peut être jamais existé ; il a peut être été inventé de toute pièce. Qui sait ?

Maintenant il existe. Il circule. Une traînée de haine et de violence réciproque derrière lui.

Et je dis non.

Publié dans Avant maintenant

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